-
L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès remporte à Berlin le prix international de l'Innovation germano-africain
-
Agadir: Le CRI Souss Massa tient son CA
-
Produits alimentaires et industriels : journée d'étude à Rabat sur la protection des consommateurs
-
L'Université Privée de Fès abrite la Grande Finale du DeepTech Startup Challenge
-
Tanger: Conférence sur le rôle de l'économie solidaire dans le développement social
L’affaire a éclaté au moment où une autre agence a déposé plainte contre l’exercice illégal d’une agence concurrente. Un fait divers, dirions-nous presque banal, mais qui nous interpelle sur l’épineuse question de la sécurisation des transactions via Internet qui a fait les choux gras de la presse l’année dernière, mais surtout plusieurs victimes. Un exemple entre autres : J.K qui fait partie du personnel navigant de la RAM s’est vu détrousser d’une somme de 6000 DH. Il s’est présenté au commissariat pour déposer plainte: irrecevable, lui a-t-on signifié. Le parquet lui a demandé de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Il s’est donc adressé à la banque émettrice de la carte, qui se trouve être française, pour qu’elle le rembourse après avoir porté plainte en France.
S’agissant des banques marocaines, c’est on ne peut plus simple: client et marchand sont les seuls responsables. Ils doivent donc assumer les conséquences de leurs transactions. Ceci d’autant plus que le Maroc dispose d’une plate-forme de transactions commerciales sécurisée via Internet. En effet, une plateforme SSL (Secure socket laer) authentifie le commerçant et crypte les données du client. Malheureusement tout le monde sait que la sécurité en matière informatique reste relative. Les bugs et autres vulnérabilités qui appartiennent au domaine de l’aléatoire font que les systèmes les plus sophistiqués peuvent avoir des failles. Aussi, sous d’autres cieux, cette sécurisation a pris la forme d’une défense du consommateur. Laquelle défense instaure l’incontournable confiance qui permet au commerce de fleurir comme bourgeon au printemps. C’est ce qui a permis par exemple à J.K de continuer à acheter beaucoup de produits via la Toile. D’autres amateurs marocains des nouvelles technologies ne le font plus de peur d’être arnaqués et de ne pas pouvoir rentrer dans leurs frais. Ce qui constitue un frein au développement du e-commerce. Il faut dire qu’en général la législation dans le domaine de la criminalité informatique est encore embryonnaire et la sensibilisation reste presque inexistante officiellement.